Avec les socialistes,
un projet de justice sociale contre les inégalités
dans les Hauts-de-Seine |
Activité économique dans des secteurs
de pointe, présence des plus grandes entreprises mondiales,
qualité de vie, proximité de Paris : les Hauts
de Seine sont un département riche et attractif. Le Conseil
général gère un budget de plus d'un milliard
d'euros (8 milliards de francs). Mais les Hauts de Seine sont
aussi un territoire marqué par de fortes inégalités
territoriales et sociales. La politique menée par
la majorité de droite n'a fait qu'accentuer ces déséquilibres.
Ainsi en matière de logement, secteur emblématique
s'il en est, il y a plus de 50 000 demandes en attente et plus
de la moitié des habitants ne pouvant se loger au prix
du marché doivent chercher un appartement hors des limites
du département.
La droite a systématiquement pratiqué
le double langage. Elle a affiché des objectifs de
solidarité entre les populations et les territoires
et
renforcé les privilèges. Elle a mené des
politiques libérales de désengagement en matière
d'équipement collectif. Elle a sacrifié les politiques
sociales, notamment sur la question cruciale de l'insertion.
Elle a fait le choix de dépenses somptuaires (fac Pasqua,
projet Muse) qui ne bénéficieront qu'aux plus aisés
des habitants du département. Elle a enfin fait l'impasse
sur les nécessités du développement durable
dans cette région de forte densité urbaine.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine
doit rompre avec des orientations qui accroissent les inégalités.
Il doit développer son action sur ses compétences
légales : action sociale, collèges, voirie, aide
aux communes plutôt que de mener une politique de prestige
et de saupoudrage des subventions. Il doit enfin s'engager
fortement dans la réduction des inégalités
sociales et territoriales, en tenant compte des disparités
de ressources et des charges des 36 villes du département
Voilà pourquoi nous proposons aux habitants
des Hauts de Seine un véritable projet alternatif à
la politique menée par la droite, fondé sur
un rééquilibrage territorial et social. Ce projet
repose sur des choix radicalement différents de ceux du
Conseil général actuel: il assume la nécessité
d'investissements collectifs importants dans le domaine social
( logement, petite enfance), il prévoit d'augmenter substantiellement
les dépenses de solidarité (comme l'aide médicale)
et d'insertion, il bouleverse enfin les fondements même
de la politique fiscale menée par la droite qui a toujours
fait peser sur les ménages l'essentiel de l'effort en
matière d'impôts. Ce projet souhaite replacer les
politiques menées par le département des Hauts
de Seine dans un ensemble. Il s'agit de penser les synergies
avec les politiques de la région Ile de France. Il s'agit
aussi de penser le lien avec la capitale, Paris avec laquelle
s'organise chaque jour la mobilité de centaines de milliers
d'actifs.
En proposant aux électeurs ce projet alternatif
nous voulons affirmer des choix. Il s'agit de renouer avec
un volontarisme qui replace l'homme et les solidarités
sociales au cur de la politique. Il s'agit aussi de
lutter contre le préjugé qui voudrait qu'un territoire
parce qu'il est riche ne soit plus destiné qu'à
accueillir les plus favorisés. Nous refusons la fatalité
du ghetto. C'est pour cette raison que nous avons placé
la question du rééquilibrage territorial et social
au coeur de nos propositions.
2004-2010 : les Socialistes s'engagent
pour un département de solidarités et de justice
sociale |
Garantir l'accès au
logement pour tous grâce à une véritable
politique de mixité sociale dans toutes les villes du
département ce qui suppose un véritable plan
de création de logements sociaux. Ces logements seront
créés prioritairement dans les villes qui ont un
taux de logement social faible.
Développer
l'accueil de la petite enfance en finançant à
parité avec les communes les crèches, haltes-garderies
et les modes de gardes alternatifs. L'objectif est de construire
5000 places de crèche dans la prochaine mandature
;
Assurer l'accessibilité
des personnes handicapées et favoriser leur insertion
sociale et professionnelle ;
Accompagner
en moyens et en personnels la mise en place de l'allocation personnalisée
d'autonomie (APA) en développant les services d'aides
à domicile pour les personnes âgées et les
maisons de retraite. L'APA est une avancée très
importante. Il n'est pas question de permettre sa remise en cause
progressive ;
Mettre en place
une véritable politique d'insertion des bénéficiaires
du RMI et lutter contre toutes les exclusions (logement, santé,
emploi). Aujourd'hui le département ne dépense
même pas les fonds qu'il devrait y consacrer. Nous voulons
doubler le budget départemental consacré aux besoins
des plus faibles et des plus démunis (SDF, chômeurs
en fin de droits..)
Accélérer
la construction de nouveaux collèges à taille humaine
et la rénovation des établissements existants ;
Créer
les conditions d'une véritable égalité des
chances au collège. Nous voulons un " plan collège
" qui porte à la fois sur la rénovation et
la construction des collèges et la réorientation
de la politique éducative en faveur des collégiens
en redonnant une vraie priorité à la lutte contre
l'échec scolaire, en créant des bourses, en équipant
les collèges d'ordinateur pour chaque élève,
en mettant en place des activités périscolaires
;
Prévenir
les violences chez les jeunes avec un plan départemental
d'action pour la prévention et la sécurité
et la création d'un nombre suffisant d'éducateurs
spécialisés ;
Donner toute
leur place aux jeunes, en favorisant leur insertion professionnelle
par le financement des missions locales et des PAIO. Nous voulons
des aides aux projets professionnels plus adaptées et
plus importantes. Nous voulons aussi augmenter considérablement
le nombre des animateurs sociaux qui travailleront avec les municipalités
et les assoviations dans les quartiers.
Créer
les conditions d'une véritable qualité de vie.
L'environnement est au coeur des préoccupations de nos
concitoyens. Le département doit soutenir toutes les initiatives,
municipales ou associatives pour améliorer le cadre de
vie et inciter à sa préservation dans le long terme.
Développer
les transports en commun (tramways, bus en site propre, prolongements
des lignes de métro) ;
Aménager
les routes départementales pour la sécurité
des piétons et des cyclistes par un véritable partage
de la voirie avec le développement des circulations douces. |