On se souvient que, lors de la campagne de la cantonale partielle
de 2002, ce fut le projet le plus décrié.
" La gauche propose d'enfouir la RN 13. Cette voie nationale
ne relève pas du Conseil général, mais de
l'Etat, lequel n'a pas de raison de le faire quand les motifs
sont exclusivement locaux. Le projet coûterait 76 millions
d'euros (1/2 milliard de francs). La ville serait ruinée
pour un siècle."
Pour démonter cette argumentation, il suffit d'étudier
ce qui s'est passé à Nanterre pour l'aménagement
de la place de la Boule :
- le projet a été financé conjointement
par le Conseil général et le Conseil régional
d'Ile de France. La ville de Nanterre n'a rien eu à débourser.
- pour les besoins de l'opération, une partie de la RN
13 et une partie de la RN 190 ont été déclassées
et transférées dans le domaine départemental.
Il faut d'ailleurs préciser que le déclassement
de la RN 13 est prévu à moyen terme (voir charte
2000) et notamment la partie entre la Boule et le circulaire
de la Défense.
Voyons maintenant ce qui a motivé cet aménagement
:
" La place de la Boule est un point critique dans le
département des Hauts de Seine tant par les difficultés
de circulation constatées quotidiennement que par les
nuisances occasionnées aux riverains." ( rapport
n° 91.158 du Conseil général, 7 octobre 1991)
- Sans prétendre que le rond point des Bergères
est un point aussi névralgique, il n'en reste pas moins
que les difficultés de circulation sont réelles,
que la sécurité des piétons n'y est pas
bien assurée et que les nuisances sont importantes.Nous
maintenons donc que ce projet mérite d'être proposé
au Conseil général. Et ceci d'autant plus que le
quartier doit être entièrement reconstruit. Or ce
qui coûte cher en dehors des travaux, ce sont les acquisitions
foncières. Celles-ci sont déjà faites,
c'est donc maintenant ou jamais. Quitte à refaire entièrement
un quartier, autant essayer de le rendre aussi agréable
que possible.
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